AUX USA, DE 2007 à 2017, LA PRODUCTION LAITIERE A AUGMENTE MAIS SON IMPACT ENVIRONNEMENTAL A DIMINUE.
Les auteurs de l’étude ont caractérisé les performances de production et de reproduction du cheptel laitier à partir de différentes bases de données nationales. La figure ci-jointe vous en présente les principales caractéristiques.
Ils se sont également attachés à caractériser les moyens et les productions de gaz à effet de serre nécessaires/résultant à/de la production d’un milliard de litres d’équivalent lait (ECM) c’est-à-dire de la production corrigée pour la matière grasse et protéique.
Par rapport à 2007, cette production en 2017 a requis 74,8 % du cheptel laitier, 82.7% des aliments, 79.2% des surfaces agricoles et 69.5% de l’eau.
Les effluents résultant de cette production ont été en 2017 équivalents à 79.4%, 82.5%, 85.7%, 80,9 et 81,5 % de ceux observés en 2007 respectivement pour les matières fécales, l’azote, le phosphore, le méthane et l’oxyde d’azote.
Malgré une augmentation de 24,7 % de la quantité d’ECM produite en 2017 par rapport à 2007, l’augmentation de gaz à effet de serre n’a été que d’1 %.
Le constat s’impose : l’élevage laitier américain fait mieux avec moins. Il n’en demeure pas vrai qu’on peut rester surpris par le faible nombre moyen de lactation avant la réforme en 2017 (2,71 vs 2,97 en 2007).

