Filmer vos vaches pour les détecter en chaleurs.
Référence : Riaz, U.; Idris, M.; Ahmed, M.; Ali, F.; Yang, L. Infrared Thermography as a Potential Non-Invasive Tool for Estrus Detection in Cattle and buffaloes. Animals 2023, 13, 1425. https:// doi.org/10.3390/ani13081425
Personne ne remettra en question l’importance de la détection des signes primaires et secondaires de l’oestrus pour obtenir une fertilité optimale. L’observation visuelle a ses limites même si elle s’accompagne du recours à des révélateurs de chevauchement (Chin ball, Kamar). Le recours a une caméra pour identifier les comportements et les marquages offre une amélioration mais a un coût. Il en est de même des activomètres et podomètres qui se doivent d’être correctement étalonnés. Le dosage en ligne de la progestérone a fait ses preuves mais implique un investissement conséquent.
La température corporelle mesurée au niveau du rectum, du vagin ou de la peau présente des variations au cours du cycle sexuel. Elle augmente durant l’oestrus et plus spécifiquement au moment du pic préovulatoire de la LH, diminue lors de l’ovulation, présente une nouvelle augmentation en dioestrus et diminue une fois encore 2 à 3 jours avant l’oestrus. Le rôle exact des oestrogènes et de la progestérone reste à démontrer. Le recours à une camera thermographique infrarouge offre de nouvelles pespectives. Elle permet en effet de visualiser le rayonnement de la chaleur cutanée en divers endroits du corps dont la vulve, le museau, la joue, les membres ou la glande mammaire. Divers facteurs sont néanmoins suceptibles de modifier les mesures. Ainsi en est-il de la couleur de la peau et des poils, des conditions environnementales comme la température et l’humidité, le degré d’activité pysique des animaux qui n’est pas constante durant la journée.

