LE BILAN ENERGETIQUE NEGATIF ET LA REPRODUCTION

REFERENCE : Hanzen ch. Facteurs de risque et effets sur la reproduction de la vache laitière d’un bilan énergétique négatif. Bulletin des GTV, 2021, 103. Accessible en ligne via http://hdl.handle.net/2268/263851

La période de transition se caractérise et notamment par un bilan énergétique négatif (BEN) à savoir que l’énergie dépensée par l’animal pour assurer ses besoins de production et d’entretien est supérieure à celle ingérée. Ce BEN résulte d’une réduction de l’ingestion alimentaire, du déclenchement de la lactation ou encore d’une réaction inflammatoire physiologique ou pathologique. Les facteurs responsables tout comme leurs mécanismes d’effet sont de mieux en mieux identifiés et connus. Leur régulation est indispensable pour assurer une récupération utérine aussi rapide que possible, une croissance folliculaire capable d’assurer l’expulsion d’un ovocyte fécondable et enfin un dialogue optimal entre l’utérus et l’embryon. Le BEN est au carrefour d’influences multiples qui constituent autant d’hypothèses diagnostiques possibles de l’infertilité pouvant déboucher sur leur traitement curatif et préventif. Penser que l’infertilité peut se résoudre au moyen de traitements hormonaux et/ou anti-infectieux serait une erreur. Une approche holistique du problème est indispensable. Elle nous invite plus que jamais à systématiser le recueil et la gestion des multiples données cliniques et zootechniques auxquelles nous avons quotidiennement accès.