Traiter les mammites pour améliorer la fertilité.

Soyez-en convaincus, les mammites cliniques et subcliniques ont des effets négatifs sur les performances de reproduction. De nombreuses publications en témoignent. Les auteurs de cette étude ont cherché à voir si ces effets dépendaient du germe responsable.

L’étude concerne 833 vaches laitières de race Holstein (30 kg/J) de 5 élevages brésiliens. Chaque cas de mammite constaté entre le vêlage et la confirmation de la gestation a fait l’objet d’une analyse bactériologique. Les vaches ont été échographiées 30 et 60 jours après l’insémination pour la quantification de la mortalité embryonnaire tardive (MET).  Le détail des résultats bactériologiques (1958 prélèvements) et des performances de reproduction étudiées vous est présenté dans la figure ci-jointe.

CONCLUSIONS

  • Attention aux germes majeurs surtout s’ils sont de type Gram-
  • Les germes mineurs ont des effets comparables aux germes Gram +
  • Les différences entre VIF sont significatives entre tous les groupes.
  • Ces effets confirment les études antérieures : la mammite impacte négativement la fertilité après insémination ou après le transfert d’un embryon.
  • L’effet majeur des Gram- est imputable aux différentes substances (interleukines, TNF, NO, PGs…) libérées lors de l’inflammation de la glande mammaire. Le LPS est connu pour avoir des effets négatifs sur la maturation ovocytaire, la synthèse de l’oestradiol par le follicule en croissance, l’ovulation et la réserve de follicules primordiaux, autant d’effets qui expliqueraient la réduction du % en 1ère insémination et l’augmentation du VIF.